La goutte de miel

de Séta Papazian

– D’après le conte arménien du poète Hovhannès Toumanian. Un conte philosophique, proposé ici dans une adaptation poétique, où une simple goutte de miel se trouve à l’origine de conflits de plus en plus larges…
Une métaphore de l’absurdité de la guerre dans son engrenage, emblématique de la triste histoire du monde, trop souvent mis à mal par la folie des hommes. Et un message de paix.

Avec une biographie de Toumanian et le conte d’origine en arménien à la fin de l’ouvrage.

Une oeuvre qui, en 2015, année du Centenaire du génocide arménien, comporte une forte charge symbolique pour une artiste engagée qui envisage la transmission de son héritage culturel comme un acte de résistance.
Séta Papazian milite depuis toujours pour la défense des droits de l’homme et contre la négation des génocides. Elle préside depuis 2004 l’association Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] – www.collectifvan.org

Citation :

« Pour une goutte de miel, une de trop,

Les hommes se montrèrent fort sots »

 

Fiche technique :

Format 24 x 24 cm
32 pages
Couverture cartonnée
Prix 15 euros

ISBN : 979-10-95456-01-8

En librairie le 17 novembre 2015

Avis donné par le Centre national de la littérature pour la jeunesse :  
– Contes, légendes et folklore. – À partir de 6 ans. – Coup de coeur !. – Séta Papazian a adapté et illustré ce conte écrit par Hovhannès Toumanian, poète arménien, en 1909. C’est un texte en vers qui démonte la mécanique infernale de l’engrenage de la violence à partir d’une goutte de miel glissant le long d’un pot. Les personnages de cette randonnée meurtrière s’imbriquent les uns dans les autres dans une illustration aux tons grisés qui évoque Étienne Delessert. Le texte en arménien figure à la fin de l’album, avec quelques informations biographiques et historiques sur Hovhannès Toumanian, Séta Papazian, et le peuple arménien. Cet album est la réédition en 2015, à l’occasion du centenaire du génocide arménien, d’un album édité en 1980 par les éditions Parenthèses, qui avait obtenu le prix de l’exposition du livre d’art de Leipzig. Mais ne nous laissons pas abuser : c’est un conte universel, et chacun pourra aujourd’hui malheureusement mettre sur ces pays qui se déchirent des noms bien différents !. – Le 20160401, par Hélène Kerurien (publié dans La Revue des livres pour enfants 288)